Nos actions

Nous soutenons la recherche et l’hospitalisation en onco-pédiatrie

Les tumeurs de l’enfant de moins de 15 ans sont rares (environ 1% de l’ensemble des cancers) mais elles touchent chaque année en France un peu plus de 2 500 enfants et adolescents avec un  taux de mortalité encore élevé. Ainsi, environ  1/5^ème d’entre eux décèdent encore tous les ans et le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez l’enfant de plus de 1 an, après les accidents. La relative rareté de ces tumeurs a notamment  pour conséquence une méconnaissance relative des mécanismes cellulaires et moléculaires conduisant au développement de ces cancers pédiatriques et aujourd’hui les financements, dont bénéficie la recherche sur les tumeurs pédiatriques, restent encore insuffisants.

De plus, si les progrès médicaux considérables permettent d’obtenir aujourd’hui une guérison d’environ 80% des jeunes patients, les séquelles des traitements ou de la maladie après la guérison sont souvent importants et il est impératif de soutenir la recherche pour trouver des traitements moins invasifs, permettant des actions plus ciblées contre les tumeurs.

Dans la région des Hauts-de-France, deux centres de référence prennent en charge les enfants, adolescents et jeunes adultes de 0 à 25 ans, atteints d’une tumeur pédiatrique :

• l’hôpital Jeanne de Flandre, pour les cancers hématologiques : leucémies et lymphomes
• le Centre Oscar Lambret pour les tumeurs, dites solides, qui prend en charge  environ 600 patients par an

Pour permettre de diminuer encore leur taux de mortalité, il est essentiel aux yeux des équipes du Centre Oscar Lambret et de l’unité de recherche en hématologie de Jeanne de Flandre, de poursuivre les travaux déjà entrepris et d’intensifier la recherche sur les tumeurs de l’enfant et de l’adolescent.

Ainsi, actuellement, l’équipe du Centre Oscar Lambret mène des travaux de recherche fondamentale et préclinique sur certaines tumeurs cérébrales pédiatriques, dont les taux de guérison restent particulièrement faibles. L’objectif de ces travaux est d’isoler, de caractériser et de cibler les cellules souches cancéreuses responsables des rechutes et de la résistance aux traitements.